- photographies anciennes de Brive, en vrac (1)


 
DES PERSONNALITÉS POLITIQUES DANS LA VILLE

(Col. JPC)

C'était lors de l'un des Festivals annuels de l'élevage de Brive, qui depuis 1967 avaient succédé aux Comices agricoles. Nous sommes là, très certainement, en 1972.
La manifestation se tenait alors sous l'ancienne halle couverte qui existait avant l'actuel marché couvert de La Guierle.
Lors de l'inauguration de la manifestation, on reconnait Jean Charbonnel, Maire de Brive, Jacques Chirac alors Ministre de l'Agriculture, et Roger Combes, adjoint au Maire.

(Col. JPC)

Nous sommes ici rue Majour, en mars 1967. En arrière-plan, la boutique du célèbre charcutier-traiteur Charrier, qui avait succédé là à la non moins célèbre Maison Florentin.
Au premier plan, Roland Dumas, avec femme et enfants est en campagne électorale à Brive. Il se présente en effet au poste de député contre Jean Charbonnel. Il sera élu, mais pour peu de temps : à la suite de la dissolution de l'Assemblée en 1968, Jean Charbonnel retrouvera dès le mois de juin le poste qu'il détenait auparavant. Ce sera la fin de la carrière politique de Roland Dumas en Corrèze.
Cette photo de sérénité familiale a largement été diffusée par le candidat Dumas lui même, par l'intermédiaire de son journal électoral.

(Doc. delcampe.net)

Madame Chirac, à la Foire du Livre de Brive en novembre 1997, en compagnie du journaliste-écrivain Philippe Labro.


(Doc. delcampe.net)

En gare de Brive, juste sous la passerelle, l'arrivée d'un train tracté par une locomotive à vapeur. Remarquez, juste derrière, le tender rempli de charbon pour alimenter la chaudière.


 
(Doc. delcampe.net)

La rue de l'Hôtel de Ville : c'était, autour des années 45-65, la rue branchée de la ville. Les jeunes y déambulaient longuement, en groupes, comme sur la photo, de bas en haut et de haut en bas. Nous sommes ici en 1963. On disait alors "faire la rue de l'Hôtel de Ville".
En arrière, le grand magasin de Brive, Monoprix, dont il ne nous reste aujourd’hui que bien peu de souvenirs photographiques. Son emplacement est aujourd'hui occupé par Eurodif (devenu Bouchara).


(Doc. Archives municipales de Brive - cote 1S 4-43)

Une foire-exposition, sur la place de La Guierle (date inconnue).

 
(Col. J. D.)

Bien peu de nos visiteurs sans doute seront capables de localiser cette photographie qui remonte à plus de 40 ans. Notre expert-maison, M. V.,  explique :

Ce cliché nous montre les pépinières de la ville de Brive sur leur ancien site, juste avant leur transfert. Nous sommes à la jonction des boulevards Paul Painlevé et Max Dormoy. Les pépinières firent place au foyer Blanqui, premier foyer-logement pour personnes âgées, ouvert en décembre 1972, complété fin 1974 par le premier foyer restaurant. Le foyer-logement est aujourd'hui la résidence Pierre Mas et le foyer-restaurant la maison municipale du bénévolat.

L'entrée principale n'est autre que l'ancien tracé de la rue Auguste Blanqui que nous voyons face à la maison sur la photo du temps des pépinières municipales. Au cours du premier semestre 1971, le tracé de cette rue fut modifié, se rapprochant de la clinique Saint Germain, tel que que nous le connaissons aujourd'hui.


(Doc. delcampe. net)

Vue générale sur Brive prise depuis un des balcons-nord de l'Hôtel Terminus.
Ce cliché figurait sur un document publicitaire de l'établissement.

 
















(Doc. delcampe.net)                                                                                                            (Doc. familial JPC)
   
Monseigneur Jean Castel, évêque de Tulle de 1918 à 1939, à l'issue de cérémonies de communions solennelles, célébrées à l'école Bossuet. A sa gauche, le chanoine Amédée Bouyssonie, l'un des découvreurs de l'Homme de La Chapelle aux Saints, qui fut Directeur de l'établissement et y resta professeur de philosophie jusqu'en 1945. Les clichés sont de Mr Georges Larivière, photographe installé 5 avenue du 14 Juillet (près du château d'eau), et plus tard, rue de Corrèze à Brive. A droite, nous sommes en 1938.
On remarquera particulièrement sur ces photos la tenue des jeunes communiants, spécifique à l'école, et le brassard blanc que portaient alors les garçons pour la cérémonie.


(Doc. site internet de Photonis)

La première usine Phillips de Brive, lors de son ouverture, avenue Maillard, en 1937.

















L'âne et le bœuf (Doc. delcampe.net)

Coco, c'est l'âne, a été photographié le 16 juillet 1915 à un endroit que nous n'avons pas réussi à localiser. Quant  au bœuf, surpris en plein travail, le cliché a été pris au carrefour du pont Cardinal, juste après le passage du pont. En arrière-plan, sur la gauche, le petit édicule de l'octroi, en bordure de la Corrèze.


(Col. JPC)

Le chemin de Saint Antoine : c'est de nos jours la rue Ingénieur Brassaud, dans sa partie haute.
Le cliché est du 2 juin 1936.
La maison que l'on aperçoit existe toujours, au numéro 25,
mais son proche environnement et son arrière-plan sur Brive ont bien changé.

 















(Doc. delcampe.net)

Autour de la collégiale Saint-Martin :
- à gauche, l'épicerie Paul Mallet. La photo du bâtiment a été maintes fois éditée en cartes postales : vous en trouverez un bon nombre en première partie du site.
_ à droite, le parvis de la Collégiale un jour de marché. Les Galeries du Bon Marché apparaissent sur la gauche de l'image.


(Doc. Delcampe. net)

La tannerie Deshert, en bordure de Corrèze, tout près de l'Institution Jeanne d'Arc et du pont Cardinal. Sur le mur, au dessus de l'eau, une publicité pour le magasin d'habillement A. Dony, qui, à Brive, était implanté dans la partie haute de la rue de l'Hôtel de Ville, au numéro 16.




La marronnette
de la place Thiers



(Scans achetés aux
Archives départementales
de la Corrèze - 
cotes FRAD019_007Fi 00163 et 00162)







Nous sommes en 1962, en bordure du boulevard Jules Ferry, à proximité de l'ancien kiosque à journaux (un nouveau a depuis été installé au même endroit). Dans le fond, on distingue le bureau de poste. C'est l'hiver et il neige. L'un des clichés semble avoir été pris de jour, et l'autre à la tombée de la nuit.
Le photographe est Monsieur Crouzette, installé à Brive tout près de rue Gambetta, au 3 de la rue Verlhac. Ces deux images font partie de ses clichés personnels qui constituent un fonds à son nom aux archives départementales. Sur le cliché de droite, c'est vraisemblablement son épouse Annick qui pose.
La neige qui recouvre la marronnette semble indiquer qu'elle n'est pas en fonctionnement. D'ailleurs, son propriétaire est absent.
D'autres marronnettes se trouvaient aussi dans d'autres quartiers de Brive, suivant les époques : devant la collégiale Saint-Martin, et sur la Guierle, si nos souvenirs de jeunesse sont bons.



CLICHÉS SUR PLAQUES DE VERRE

Wikipédia nous donne quelques renseignements au sujet des plaques de verre autrefois utilisées en photographie.

"Une plaque photographique est un support photographique constitué d'une plaque de verre de dimension déterminée et d'une couche d'émulsion photographique.

Dans les débuts de la photographie, la plaque de verre fut d'abord humide : le photographe devait la préparer sur place, c'est-à-dire étaler convenablement l'émulsion photographique sur le verre au moment de l'emploi.

Puis les Frères Lumière (Auguste et Louis), inventèrent la plaque sèche, disponible dans le commerce des années 1890 jusque vers 1950.

Celle-ci fut peu à peu remplacée, dès le début du XXe siècle, par la pellicule (pourvue d'un papier support), due à Georges Eastman, puis par le film (sans papier support) emprunté au cinéma".





















(Doc. e-bay)                                          (Doc. delcampe.net)

A gauche, en 1903, un attelage de bœufs à l'abreuvoir de la place Thiers.
                                        A droite, nous sommes toujours place Thiers, devant le bureau de poste, vers 1952.

Vous trouverez d'autres plaques de verre de la collection de M. V. en première partie du site, vers le bas de la page consacrée à l'avenue de Toulouse. C'est ici : CLICK.
Mais, en voici une encore, accompagnée de longues explications.


ENTRE LA GARE ET CHAMPANATIER

Voici encore une image de Brive qui ne manque pas d'intérêt. Elle provient d'une plaque de verre, unique, que nous avons acquise au début de l'année 2014. Elle doit remonter aux alentours de 1905. Elle a été recentrée, et en raison de la présence de rayures, et de sa pâleur, elle a dû être retravaillée par un professionnel de la photo.

(Col. JPC)

Si les deux clochers de Saint Sernin et Saint Martin se dressent sous nos yeux, parfaitement identifiables, il n'en demeure pas moins vrai qu'il est difficile de se repérer. Notre complice M. V. donne les clés pour que chacun puisse s'y retrouver.

(Doc. réalisation M. V.)

Cette vue sur Brive a vraisemblablement été prise depuis un des balcons donnant sur le parc, à l'arrière de l'ancien Grand Hôtel de l’Étoile dont l'entrée principale était face à la gare des voyageurs. A droite, l'avenue de la gare, et à gauche l'ancien orphelinat Dumyrat et son grand jardin constituent les limites latérales de l'image. On repère vite la rue Célestin Lafeuille et l'emplacement où sera plus tard construite la rue Cyprien Chouzenoux, emplacement au bas duquel passe le boulevard Docteur Marbeau.

Vue d'ensemble du quartier, avec matérialisation du boulevard Docteur Marbeau,
des rues Cyprien Chouzenoux et Célestin Lafeuille. La gare est au premier plan, avec en face,
légèrement décalé sur la gauche, l'ancien Grand Hôtel de l’Étoile (Doc. delcampe.net)

Quant au portail du premier plan, c'est celui de l'entrée secondaire de l'hôtel donnant sur la rue Célestin Lafeuille. Dans une biographie à peine romancée, Lyliane Cueilhes raconte dans son ouvrage "Du berger à l’Étoile" (Editions du Ver Luisant - 2001) le souvenir de son grand-père Charles Bousquet qui fût propriétaire de l'établissement à partir de 1912. C'est lui qui lui donna sa splendeur et sa renommée. Alors qu'il s'était agrandi et avait pour enseigne "Grand Hôtel de l’Étoile et du Parc", quelques mots dans le livre évoquent cette entrée (ou sortie) un peu cachée :
"De temps à autres, une personnalité connue, accompagnée d'une dame vient soigner à l'Hôtel du Parc son démon de midi. La plus grande discrétion est de mise, la sortie de service par les jardins est parfois utile..."

Ce portail a maintenant disparu en même temps que l'hôtel de l’Étoile était détruit. Mais M. V. en a retrouvé une belle image sur Google-street, un cliché réalisé alors que la propriété était abandonnée depuis longtemps déjà. Il est ici vu de l'extérieur; le voici :

(Doc. Google-street)

En 2014, du haut du terrain libéré de ses constructions et partiellement défriché, la vue était la suivante :

(Cliché M. V. - Février 2014)
 


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