- photographies anciennes de Brive, en vrac (2)

La page "photographies anciennes de Brive, en vrac" étant à peu près saturée, nous l'avons numérotée (1) et dédoublée. Voici donc la suite, "photographies anciennes de Brive, en vrac (2)", qui sera peu à peu complétée au fil des mois et des années à venir.

 
CINQ PHOTOGRAPHIES ANCIENNES
QUI CONSERVENT LEUR MYSTÈRE

Elles ont toutes les cinq une même origine et font partie des collections de notre contributeur P. L. (elles ont été prêtées à notre complice M. V. en vue de publication sur le site). Ce sont d'intéressants documents que nous sommes heureux de pouvoir présenter ici. Pour mieux les apprécier, n'hésitez pas à cliquer sur les images, vous les verrez en grand format.

Y a-t-il réellement un lien entre ces cinq photos ? C'est probable, mais ce n'est pas sûr. Car malgré nos investigations nous n'avons pas réussi à le prouver, pas plus que nous n'avons réussi à déterminer les circonstances dans lesquelles les clichés ont été pris. Nous nous contenterons donc d'une simple mise en ligne, accompagnée de descriptifs, en limitant les hypothèses; nous en avons envisagées plusieurs, sans toutefois recueillir la moindre preuve réelle. Notez aussi que l'ordre dans lequel elles sont présentées ici n'a peut-être aucun rapport avec la réalité.
Les lieux, eux, sont parfaitement localisés.

Sur le premier cliché  (Col. P. L.)                            ===>
des coureurs cyclistes sont assis sur les marches du théâtre municipal et plaisantent. 
             
Un détail a attiré notre attention : l'affiche qui, à gauche en arrière-plan, donne le programme du théâtre. Il s'agit de la représentation de "Sourire de Suisse", une revue qui a commencé à tourner en Suisse et en France à partir de 1943. La photographie est donc postérieure à cette année là.







<=== Sur le deuxième cliché (Col. P. L.) nous nous retrouvons au cœur d'une course cycliste. Les protagonistes, ceux de l'image précédente ou d'autres, sont en train de négocier un virage délicat : ils arrivent du boulevard Maréchal Lyautey et entament la montée de l'avenue de la Gare.



Sur le troisième cliché (Col. P.L.)                              ===>
nous sommes en dessous d'une banderole "Arrivée", sans doute peu après son franchissement par les coureurs. On en distingue d'ailleurs quelques uns çà et là, parmi la foule qui s'est accumulée sur le boulevard Lyautey. Les officiels sont également nombreux, perdus dans la cohue, trop nombreux peut-être pour une simple arrivée de course.

L'arrière-plan nous montre comme on ne l'a pas connue la distillerie de Louis Denoix et présente son produit phare : le Suprême Denoix. Une estrade est installée sur le trottoir. Sur la gauche se trouvent les ateliers de l'entreprise d'électricité Delmas : le bâtiment de "La Combe de Job", où l'on vend aujourd'hui du foie gras n'est pas encore construit.


<=== On distingue mieux l'estrade sur la quatrième photographie (Col. P. L.).

De nombreux personnages l'ont envahie et certains prennent la parole (remarquez le "microphone" de l'époque).

Le soubassement de l'estrade est ceinturé par ce qui semble bien être un drapeau tricolore : la partie supérieure de cette ceinture de tissu est certainement du bleu, tout de suite suivi du blanc; on ne voit pas sur l'image la partie inférieure qui devrait être le rouge.

Dans la foule, tous les hommes portent un couvre-chef.



Subitement tout change sur le cinquième cliché (Col. P. L.), pris au même endroit. Les hommes se découvrent. Les officiels  se figent au garde à vous, sur l'estrade comme à son pied. Ceux qui sont en uniforme et portent le képi saluent. On peut penser qu'il y a parmi eux le Maire de la ville, le Sous-préfet, le Commissaire de police, peut-être même le Préfet. Les gendarmes sont là aussi. Tous sont alignés autour d'un espace dégagé. Que se passe t-il ?

Pour le découvrir nous avons passé en revue la plupart des journaux de l'époque, à partir de 1943. En cette période troublée de la guerre ou de l'après-guerre, à une époque où le papier était rare, ils étaient fort lacunaires, et nous n'avons pas trouvé d'explication convaincante.

Nous continuons nos recherches, maintenant orientées en direction du Grand prix cycliste de la Libération, qui chaque année, le 15 août ou la veille, faisait partie des manifestations de cette journée de commémoration. Mais nous comptons aussi sur nos lecteurs pour nous éclairer.


L'Hôtel-restaurant de La Truffe Noire : le bar et son barman.
Cliché Crouzette, photographe à Brive.
(Doc. AD 19 - cote 7Fi 0190)

 
LA BOUTIQUE CHRISTIANE ROBERT







(Col.
M. V.)










C'était un magasin d'habillement pour dames, situé tout au bas de la rue Toulzac. Il faisait l'angle avec le boulevard Anatole France.
Nous avons déjà situé à cet endroit, à d'autres époques, la pharmacie Soulié et le bar A la Civette. L'emplacement est aujourd'hui occupé par la boutique La Chamade.



La boulangerie et viennoiserie Lepage, avenue Pasteur, il y a bien longtemps.
C'est actuellement la boulangerie-patisserie Leyrat-Longy.
Mme Leyrat, leur ancêtre y avait été vendeuse, du temps de la famille Lepage.
Cette photo, non datée, fait partie des collections de Pierre Chauvain.

L'intérieur de la gare de Brive en 1928.
(Doc. delcampe. net)

Une présentation de mode sur la Guierle, face au Théâtre,
à moins que ce ne soit l'arrivée d'une vedette, descendant de sa belle voiture avec chauffeur.
On ne sait ! Mais la foule des curieux est vraiment importante.
C'était vraisemblablement en fin 1960 ou début 1961 (Col. M. V.).

L'arrivée de l'aviateur Védrines en gare de Brive le 3 août 1912.
Il devait participer au Fêtes de l'Aviation organisées à Varetz les 3, 4 et 5 août 1912.
(voir notre sujet "La Conquête de l'Air en Corrèze", sur le site que nous avons consacré au département, ici : CLICK.  (Doc. delcampe.net)

 
LE GRAND BAZAR DE LA MÉNAGÈRE

L'image qui suit est extraite d'une publicité pour le "Grand Bazar de La Ménagère", Maison Delpy et Thiervoz, qui était autrefois installé à l'angle de la rue Gambetta et de la rue Docteur Massénat, et donnait sur la Grand Place. Elle a été publiée dans l'ouvrage d'Ernest Rupin édité en 1907, "La Corrèze pittoresque".

Dans les nombreux rayons de La Ménagère, on trouvait sur deux étages des articles de voyage, des trousses, des valises, des chapelières, des sacs de toutes sortes, de la parfumerie et des articles de toilette, des cannes, des ombrelles et des parapluies, des articles de ménage, de la quincaillerie, de l'outillage, des trousses pour automobiles, des articles en cuivre et en métal, des souvenirs de Brive, des faïences artistiques, des objets en cristal, etc...
Sans oublier les cartes postales de Brive et de la région, que la maison éditait elle-même.
 

Une vue de la rue Toulzac, en direction de la collégiale.
© Ministère de la Culture et de la Communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Dist. RMN-GP.
Cliché Henri Chaine (date inconnue). Autorisation de reproduction du 14-06-2016.

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