- l'ancienne usine électrique des Bordes


Il y a quelques années, nous avons présenté cette grande oubliée qu'était l'Usine de mécanique des Bordes. C'était vers le bas de cette page, sous le titre "L'autre usine des Bordes" : CLICK. 
Voici maintenant, presque voisine, l'Usine électrique des Bordes -avec sa partie hydroélectrique et sa partie thermique- qui, elle, reste dans le souvenir de bien des Brivistes.

Aux Bordes, toutes proches, l'usine de mécanique (en vert) et l'usine électrique (en bleu)
Au premier plan, le parc des sports.
(Col. M. V.)

Et nous commençons très fort par la présentation d'une vue aérienne inédite de l'établissement. Elle provient de l'application "Remonter le temps" proposée par l'IGN et date de 1954. Bien sûr il faudra cliquer sur le document pour l'agrandir.

(Doc. "Remonter le Temps" - Cliché n° 85 du 15 juin1954)

Pas facile de s'y repérer. Précisons quand même que l'usine mécanique se trouve en haut de l'image, et l'usine électrique, objet de cet article, en bas, vers la droite.
Tout va s'éclairer, du moins nous l'espérons, avec les annotations que nous avons ajoutées sur ce même cliché.


(Doc. de base "Remonter le Temps" - Cliché n° 85 du 15 juin 1954)

Vous voulez en voir plus ? Alors voici une autre vue aérienne de l'usine, de la même origine, qui, elle date de 1947. Plus ancienne, elle est plus difficile à interpréter que la précédente en raison d'ombres portées sur le sol par les arbres et les bâtiments. A chacun de nos visiteurs, cependant, de la disséquer pour repérer les mêmes éléments que ci-dessus.

(Doc. "Remonter le Temps" - Cliché n° 41 du 5 janvier 1947)

Voici ci-dessous une troisième photo aérienne, beaucoup plus ancienne, puisqu'elle remonte à 1924. Les maisons des particuliers, aux alentours, sont rares. Par rapport à la première, vous pourrez voir en plus les jardins privatifs du personnel de l'usine, l'emplacement de la digue qui donnait naissance au canal de dérivation, et le ruisseau Le Pian, bordé d'arbres. Juste en amont, c'était la "baignade des Bordes" libre d'accès, que les militaires de la caserne Brune fréquentaient aussi pour parfaire leur condition physique. La passerelle vers Malemort n'est pas encore construite.

Essai de positionnement, par nos soins, de La Corrèze (pointillés blancs), de la digue (pointillés rouges),
et du canal de dérivation (pointillés bleus).
(Doc. de base "Remonter le temps" - Cliché n° 86 du 22 avril 1924)

Une petite digression : peut-être avez vous repéré sur les trois premiers clichés, quatre très discrets points jaunes. Ils délimitent la petite maison que le rédacteur de cet article a habitée en famille pendant les 10 premières années de sa vie. C'était une des rares du quartier à posséder un étage, très utile quand on sait qu'il était inondable. Autre avantage : le grand jardin sur lequel elle était construite, et ses alentours -usine comprise- étaient légèrement surélevés par rapport à l'avenue du 11 novembre, régulièrement transformée en cours d'eau. Ce qui fait qu'en 10 ans, nous n'avons vu l'eau envahir la cave familiale qu'une seule fois.
L'entrée se faisait par la rue Chappe, alors sans trottoirs ni revêtement, toute en terre battue et en herbe, car nous n'avions aucun accès à la voie privée qui desservait l'usine électrique : une palissade en bois, et plus tard en fil de fer, nous en empêchait. 
Fermons la parenthèse, et remontons encore plus loin dans le temps !

Dans une très longue étude que nous a communiquée Mme Guély, Présidente de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, on apprend que le quartier des Bordes a eu autrefois une longue histoire qui tournait autour de l'existence d'un moulin en bordure de Corrèze. Il apparait dès le XVIII° siècle, sur les cartes de Cassini :

Extrait des Cartes de Cassini (Doc. "Remonter le Temps" - IGN)

Voici quelques brefs passages du récit de Mme Guély.

"Situé à la limite des paroisses de Malemort et de Brive, et à l'arrivée du ruisseau du Pian, le moulin des Bordes appartient au Moyen Age à plusieurs seigneurs.
Le Seigneur de Malemort et le Vicomte de Turenne s'en partagent les 3/4, et le Seigneur de Saint Michel par son fief de Puymaret à Malemort en a 1/4. D'où de nombreuses contestations [...]
L'emplacement du moulin, à proximité sur la rive droite du très ancien site d'habitation de Lacamp [Lascamp], correspond à un passage sur la Corrèze qui devait se faire par bateau".
Suit le détail des très nombreux propriétaires successifs du moulin. On en arrive à l'an 1898.
"Le 26 août 1898, Mme de Génis vend le Moulin des Bordes pour 90 00 francs à Mr Louis Peyre. [...] Louis Peyre va monter là une usine électrique. Mais en 1899, elle a dû bruler, et dés 1900 il revend le domaine des Bordes et l'usine à Mr Paul Bordier, domicilié à Malemort, pour 69 000 francs. [...] Paul Bordier crée la Société Paul Bordier et Compagnie. Il est qualifié d'ingénieur et de marchand facturier. Il n'a pas dû pouvoir faire face à la reconstruction des bâtiments incendiés et au paiement des 69 000 francs à Mr Peyre et à ses créanciers. Il promet de vendre le Domaine des Bordes et ses 11 hectares pour 100 000 francs à Jean Marsalès, gérant de la Société d’Éclairage et de Force motrice de Brive, au capital de 616 000 francs.
Il semble que cette vente rencontre des difficultés, après la mort de Paul Bordier. Marie-Jeanne Guionie, sa veuve, mère et tutrice de leurs 5 enfants, refuse de vendre. D'où un procès au tribunal civil de première instance de Brive. Mme Bordier est donc assignée le 16 mai 1911, afin d'accepter la vente" .

Et Jean Marsalès finira par devenir Directeur-Gérant de Paul Bordier et Cie, et Directeur de l'Usine des Bordes.

(Doc. delcampe.net)

La suite, plusieurs années après, nous la trouvons dans un reportage publié dans le numéro 1789 de l'hebdomadaire La Croix de la Corrèze, en date du 1° février 1928 (Doc AD 19 - cote 68Pr 25). Le journaliste avait demandé à visiter le site, et Mr Marsalès lui-même lui avait servi de guide. Voici la plus grande partie du compte-rendu. La visite commence par l'usine hydroélectrique.

"- Attention, pas de canne ni de parapluie ! Les mains dans les poches et suivez moi !
- Nous vous suivons !
Un vaste hall rectangulaire aux parois blanches et aux parquets luisants. N'était le ronflement sonore des machines, on dirait une chapelle. Pas un objet qui traine, ni un ouvrier qui travaille. Ici, tout est en place et semble fonctionner seul. A peine quelques surveillants. Les ouvriers sont aux chaudières dans le bâtiment voisin ou aux ateliers annexes. Ici, à droite l'imposante théorie des génératrices d'électricité, les premières actionnées par l'eau; les autres, les plus puissantes par la vapeur. La moitié à peine roule, suffisant pour le service du jour. D'autres s'y mettront le soir, ou en cas d'arrêt des premières.
A gauche, les tableaux gracieux mais compliqués des distributeurs de courant. Suivant qu'on lève ou abaisse cette manette, tout un quartier de Brive est inondé de lumière ou dans l'obscurité. De même pour la gare, pour la ligne du Saillant, bientôt pour tout le canton d'Ayen, pour d'autres ensuite.
A ces tableaux sont fixés des lampes de couleurs différentes, dont plusieurs son allumées. Qu'une seule s'éteigne, cela signifie l'arrêt dans un secteur. Un surveillant se précipite. Il actionne l'interrupteur voisin, et le courant est rétabli. Car les machines sont en double et cela explique la rareté et la brièveté des pannes.
- Et si l'usine était inondée comme en 1923 ?
- Elle ne saurait plus l'être, puisqu'elle a été surélevée.
- Et si toutes vos machines s'arrêtaient la nuit, pour toute autre cause ? Comment y voir pour réparer ?
- Voyez ici et là des becs de gaz.
- Et si le gaz lui-même manquait ?
-Voyez ces lampes à pétrole.
Parfaitement, il y avait des becs de gaz et des lampes à pétrole à l'usine électrique des Bordes.

*
Du hall, on passe dans les bâtiments annexes où l'on admire une série d'installations ingénieuses dont le détail serait
trop long.
Signalons toutefois les énormes chaudières avec grilles mécaniques, vrai minotaure du charbon que trois camions conduisent sans cesse de la gare aux Bordes, et qui transforment en vapeur les milliers de litres d'eau que des pompes leur amènent elles aussi sans interruption.
Car la force électrique ne produit qu'une faible portion de l'électricité des Bordes. Son barrage sur la Corrèze n'a qu'une chute de deux mètres. Sans compter qu'en été l'eau y est souvent rare.

(Doc. delcampe.net)
La digue qui permettait d'alimenter le canal de dérivation de l'usine d'électricité hydraulique.
La Corrèze se trouvait en partie basse, sur la droite, et le canal vers le haut de la digue.

Aussi les deux turbines installées d'abord par M. Bordier, actionnant trois groupes électrogènes, n'en produisaient en bonnes eaux, qu'un total de 250 chevaux. Ce fut vite insuffisant.
On eut recours à l'usine du Saut-du-Saumon, sur la Vézère, au Saillant. Une ligne aérienne de 20 kilomètres fut installée et elle porte à Brive 500 chevaux de courant à 7 500 volts, qui est transformé aux Bordes et s'ajoute aux courant de 4 500 volts produit à l'usine elle-même.
Cela faisait donc une production totale de 750 chevaux, mais elle fut bientôt insuffisante et surtout trop aléatoire pour une société qui veut être sure de sa production. Aussi eut-on recours à la vapeur.
Une première machine Belleville verticale fut installée, produisant elle-aussi 750 chevaux, soit avec la production hydraulique et le secours du Saillant, un total de 1500 chevaux. 
Mais depuis la guerre, la ville de Brive s'est tellement agrandie et son activité économique est devenue telle que, malgré ses difficultés avec l'administration communale et la modicité des prix imposés, la Société Marsalès, soucieuse d'avoir sans cesse des machines de secours et de pouvoir parer à tous les besoins, a installé en 1923 et en 1926, deux nouvelles chaudières actionnant chacune un groupe électrogène capable de produire chacun 1500 chevaux. En sorte que l'usine des Bordes peut produire tout à l'heure 4 500 chevaux. Elle constitue ainsi la centrale thermique la plus important du département. [...]
*
J'ai négligé de dire, ne voulant pas être trop technique, que l'usine des Bordes produit un courant triphasé de 4 500 volts sous 50 périodes. Celui qui dessert Brive y est transporté par cinq feeders souterrains qui aboutissent à des transformateurs disséminés en ville, et dont le courant est distribué à 120 volts pour les divers besoins d'éclairage et
de force motrice. La ville n'absorbe du reste, même aux heures de plus forte consommation, qu'une partie des 4 500 chevaux. C'est à dire que la Société va desservir le canton d'Ayen et pourra en desservir beaucoup d'autres, sans préjudice pour tous les besoins de Brive.
La place manque pour parler comme il conviendrait du vaste et charmant enclos au milieu duquel se trouve l'usine des Bordes, des logements avec jardins qu'elle y fournit à son personnel, du pont métallique qu'elle a jeté sur la Corrèze. [...]
L'article est signé "C."

Une coupure de presse, avec ce que l'on appellerait aujourd'hui un publi-reportage diffusé en 1934 dans un journal non identifié, a été mise en vente sur Internet. En voici de courts extraits, avec les photographies qui l'accompagnaient :

"La Société d'Eclairage et de Force motrice de Brive, filiale de compagnies réunies de gaz et d'électricité, est concessionnaire, dans le département de la Corrèze, de la ville de Brive pour le gaz et l'électricité, des communes de Donzenac, Vigeois, Le Saillant pour l'électricité. Elle fournit de plus l'énergie électrique aux syndicats ruraux du nord du Lot, d'Ayen, de Larche, de Sainte-Féréole, et d'Orgnac.

L'énergie est produite par trois turbines de l'usine électrique des Bordes à laquelle est adjointe une station thermique. Celle-ci comporte trois machines verticales Belleville d'une puissance totale de 800 kw et deux turbos alternateurs donnant ensemble 4 000 kw. La chaufferie est constituée de 5 chaudières semi-tubulaires munies de grilles mécaniques. L'alimentation en énergie est complétée par un apport de l'Usine hydraulique du Saillant sur la Vézère".


Une vue intérieure de l'usine, extraite du même article.

"En vue de faire connaître et de développer les usages du gaz et de l'électricité, la Société d’Éclairage et de force motrice de Brive a aménagé avenue de Bordeaux un magasin où sont exposés un grand nombre d'appareils d'utilisation".                    

Un coin du magasin de l'avenue de Bordeaux.

Dans les années 1900, deux cartes postales de l'usine électrique des Bordes ont été diffusées.

(Col. G. B.)
Le canal de dérivation est au premier plan. L'usine hydraulique est juste au-dessus.
L'usine thermique est à gauche avec sa grande cheminée. Les ateliers et stockages sont à droite.
Le cliché a été pris en aval de l'usine.

(Doc. delcampe.net)
"Jean Marsalès et Cie, à Brive (Corrèze)
Établissement des Bordes - Vue sud de l'usine électrique de 2 000 chevaux".
A gauche on retrouve les ateliers et le stockage, à droite, le logement du personnel et des familles;
parmi les résidents qui s'y sont succédés aux alentours de 1950, nous nous souvenons des Mazars
(Mr Mazars était alors Chef de Centre), Alguay, Bordes, Rebière, et quelques autres.
L'usine, avec sa grande cheminée, est au fond de la cour centrale.
Au premier plan, c'est la voie d'accès privée, qui prend naissance avenue du 11 novembre,
et d'où le cliché a été pris. C'est actuellement la rue Louis de Broglie, devenue publique.

A la suite de la nationalisation des entreprises de production, de transport et de distribution d'électricité et de gaz, en avril 1946, EDF-GDF devient propriétaire du site. Mais, peu à peu, on s'est acheminé vers le fin de la production d'électricité sur place.

Nous n'avons pas retrouvé la date de destruction des grandes cheminées, dont une seule, la plus grande, est visible sur nos deux cartes postales. Ce que l'on sait par contre, c'est que les terribles inondations de 1960 signèrent la fin de la production aux Bordes de l'électricité d'origine hydraulique. La décision de détruire la digue de retenue et de déviation de l'eau de la Corrèze, pointée du doigt comme grandement responsable, sera prise. En fait, l'ouvrage sera très largement arasé, mais ses soubassements subsistent encore en travers de la rivière. Les canaux d'arrivée et de fuite seront aussi comblés.

En 1965, EDF installera sur place un atelier de réparation de transformateurs électriques, et des locaux de stockage, une activité qui s'est terminée en 1994. L'usine deviendra peu à peu une friche industrielle.
La mairie de Brive fera l'acquisition des terrains en bordure de la Corrèze pour permettre la création de la promenade pédestre qui la longe. Elle avait un temps envisagé d'acquérir d'autres surfaces pour créer un vaste parking destiné à accueillir les voitures des spectateurs se rendant au Stadium voisin. Mais l'idée a été abandonnée. La passerelle vers Malemort, reconstruite plus large, sera rendue publique.

Notre complice M. V. a réalisé le montage photographique qui suit. La première image est une photographie aérienne du site, peu de temps avant la destruction des bâtiments; la promenade pédestre le long de la rivière y apparait. Sur la deuxième, il a fictivement ajouté le canal, tel qu'il se situait, des années auparavant.

(Doc. M. V.)



Ce n'est que bien tardivement, à partir d'août 2013, que nous avons pensé à prendre quelques photographies-souvenirs du site condamné.

Les différents bâtiments, autour de la cour centrale.
(Cliché JPC - 5 septembre 2013)

 
Le bâtiment où habitait le personnel, sur la droite, avait été réhabilité. Il était devenu le Centre Culturel des Œuvres Sociales (CCOS) EDF/GDF. La plaque ci-dessous a aujourd'hui été enlevée, sans doute à la suite de la séparation d'EDF et de GDF, désormais devenus concurrents.















(Clichés JPC - 24 août 2013)

Le bâtiment de gauche avait été loué au Secours Populaire qui en a fait le centre de son activité et son principal dépôt.
L'usine proprement dite, dans le fond, complètement abandonnée, était devenue dangereuse; elle avait été soigneusement clôturée. Seuls s'y aventuraient, à leurs risques et périls, quelques graffeurs - pardon, simples  tagueurs- inconscients, qui avaient plaisir à laisser leurs traces sur les murs, tant extérieurs qu'intérieurs.
Les photos qui suivent ont été prises loin du grillage, ou à travers ses mailles.

Nous sommes ici exactement à l'emplacement de la partie aval du canal de dérivation,
(ou canal de fuite) qui passait sous le bâtiment bas du centre de l'image.
(Cliché JPC - 24 août 2013)

Une vue de l'usine thermique en 2013













Vues latérales gauche et droite en 2013

Vue de la façade depuis la cour centrale en 2013.

Ce n'est qu'en 2014, après mise en sécurité des bâtiments, désamiantage, déménagement complet des installations intérieures et dépollution totale du site entrepris depuis plusieurs années, que nous avons pu obtenir une autorisation pour nous approcher et jeter un coup d’œil à l'intérieur des bâtiments. Notons qu'un pré-diagnostic environnemental avait été réalisé dés août 2003, suivi d'une évaluation des risques jusqu'en 2007. Ces études avaient porté tant sur l'analyse des sols que sur celle des eaux souterraines. La dépollution a été essentiellement effectuée en 2013 et 2014 : ce n'était pas sans besoin !


















Quelques autres images extérieures (Clichés JPC - 20 mars 2014)
 


              
Et, pour terminer notre reportage, voici des vues de l'intérieur à la même époque : le vide, à part les "œuvres d'art" qui tapissent les murs et même les poutrelles métalliques !




















Peu de temps après, tous les bâtiments de l'usine ont été entièrement déconstruits. Il ne reste plus sur place qu'une vaste étendue de terre et d'herbe, avec quelques bancs et tables en bois qui permettent aux promeneurs de se reposer.
C'est maintenant en quelque sorte une clairière dans le paysage boisé des alentours; il faudra quand même quelques années encore pour que la nature se réapproprie totalement les lieux.
Un grand panneau explicatif résume aussi brièvement l'histoire de l'ancienne usine électrique.

"Un siècle d'histoire industrielle" (Cliché JPC - 13 février 2018)


Notre étude, certes un peu incomplète sur certaines périodes, sera sans doute, pour les années futures, avec ses photographies, le seul témoin d'une page remarquable du passé industriel de notre ville.

(1° avril 2018)  
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