- photographies anciennes de Brive, en vrac (3)

Cette page nouvelle numérotée (3) fait suite aux pages portant le même titre, numérotées (1) et (2) que vous trouverez dans la troisième partie du site (ici : CLICK , et ici : CLICK ) en voie de saturation. Une série de belles photographies anciennes, classées selon leur origine, vous est maintenant proposée. Quelques exceptions avec gravures, photos d'aujourd'hui à titre de preuve ou autres documents pourront cependant apparaître en supplément.

 
DES PHOTOGRAPHIES EXTRAITES DES ARCHIVES FAMILIALES
DE NOTRE CONTRIBUTEUR FIDÈLE, PIERRE TAURISSON

















Le grand magasin d'habillement A la Ville de Brive, du temps de sa splendeur.
A droite, donnant sur la place de l'Hôtel de Ville, la boutique du bijoutier Maurice Raynal.
Sur la gauche, rue de l'Hôtel de Ville, celle de l'horloger et bijoutier Seignolles.
(Clichés Pierre Taurisson)

On trouve des représentations plus anciennes du magasin A la Ville de Brive sous forme de gravures sur des vielles factures conservées par la famille.
Celle de droite date de 1898 alors que Messieurs Maurissane et Margerit en étaient les propriétaires. Notons qu'une autre entrée du magasin donnait alors sur la rue des Échevins, au numéro 15.
Celle de gauche remonte à 1912, alors que la Maison était dirigée par Messieurs Maurissane et Labruyère.















Sur ces deux documents les patrons avaient sacrifié à une mode de l'époque : celle de représenter leur commerce beaucoup plus grand qu'il n'était en réalité, en ajoutant des travées supplémentaires au bâtiment. C'est vrai tant du côté de la Grand'Place, que du côté de la rue de l'Hôtel de Ville.
On retrouve la même situation, par exemple chez le voisin et concurrent Battin, ou au bas de la rue Toulzac, avec le magasin de gros Au Gagne Petit.





(Clichés

Pierre

Taurisson)

















A gauche, une partie de la Place Latreille, avec d'un côté la dernière maison ventouse de Saint-Martin, longtemps occupée par une boucherie, puis par le magasin de vêtements Nat Club. De l'autre coté, le magasin de revêtements de sols de Gilbert Rigot.
A droite, la rue de la République vue du côté des boulevards, avec le célèbre magasin de farces et attrapes Au Nain Jaune, et le marchand de cycles et machines à coudre, Piquet.




 
DES PHOTOGRAPHIES EXTRAITES DES ARCHIVES FAMILIALES
DE NOTRE NOUVEAU CONTRIBUTEUR, OLIVIER BARRAU, PHOTOGRAPHE A BRIVE


Voici trois photographies inédites, tout juste sorties de l'album de photos Penchaud-Barrau, pour notre complice Maryse.

Nous sommes au 13 du boulevard Anatole France. Voici la vaste boutique de papiers-peints, glaces, dorure et encadrements de la famille Penchaud. Ils sont installés dans une partie de l'ancienne Manufacture Le Clere.

La même boutique, modernisée, vient de subir les dramatiques inondations de 1960. La vendeuse, sur la photo, montre la hauteur atteinte par l'eau, confirmée par les marques d'humidité sur le mur de droite et sur les piliers du centre.

Voici, au premier plan, les ateliers de miroiterie de l'entreprise Penchaud, toujours après les inondations de 1960, à l'angle de la rue Ferrier et de l'avenue du Maréchal Foch. Ils avaient été construits au milieu des années 1950 (à l'arrière, au numéro 53 de l'avenue, les tout premiers locaux utilisés sous l'enseigne Miroiterie A. Echamel et M. Penchaud).
C'est aussi là, dans les nouveaux bâtiments, que Pascal Barrau, le père d'Olivier et gendre de Maurice Penchaud, avait commencé sa carrière de photographe et ouvert sa première boutique, avant de rejoindre l'avenue Anatole France. Aujourd'hui le local accueille une entreprise de réparation d'électroménager, tandis que juste dans l'angle, une pizzéria vient de fermer boutique.




 
DES PHOTOGRAPHIES ANCIENNES PROVENANT DES COLLECTIONS
DE NOTRE COMPLICE, MARYSE CHABANIER

Rue Toulzac,
avec la collégiale Saint-Martin
dans le fond.

A gauche, les commerces de la partie haute, avec en particulier la célèbre pâtisserie Compagnon, dont on repère l'enseigne.

A droite, c'était l'époque des Orchestrades, qui chaque année en août, réunissaient des centaines de jeunes musiciens, de France et de l'étranger, pour des concerts un peu partout dans la ville.
 
















A gauche, le Grand-Hôtel de l’Étoile et du Parc. Aujourd'hui détruit, il était autrefois face à la gare.
A droite, de nuit, l'Hôtel-restaurant du Chapon fin, sur la place Thiers;
Il a aujourd'hui pris le nom de La Réserve de Brive.


Le restaurant La Crémaillère, longtemps tenu avenue de Paris par le Chef renommé Charlou Reynal.
C'était auparavant le Café-Restaurant de l'Avenue.
Nous l'avons déjà évoqué tout au bas de la page consacrée à l'avenue de Paris, ici : CLICK












Une Foire des Rois, à Brive :
les plus belles volailles et les meilleurs foies gras de tout le sud-ouest ! !




<=== Un platane remarquable qui a été vu par de multiples générations de brivistes. Il avait été planté là, en bordure du boulevard de Puyblanc, mais il a fini par être vaincu par
la maladie; il a été abattu il y a quelques années... et remplacé par une petit jeune !






















Une colonne du type Morris, sur le trottoir, tout en haut de
la rue de l'Hôtel de Ville.                                       ===>
A droite, les grilles du Tribunal. En arrière-plan, l'ancienne polyclinique des docteurs Bardon puis Missonier.


Vue sur la Corrèze, depuis le Pont Tourny, en direction du Pont Cardinal.
La Guierle est à gauche.



 
DES PHOTOGRAPHIES PROVENANT DES ARCHIVES MUNICIPALES DE TOULOUSE
(fonds Dieuzaide),
RECUEILLIES PAR NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER DANS LA VILLE ROSE


Une  vue inédite de l'ancienne Place du Civoire, Place Latreille ou Place des Patriotes Martyrs, selon les époques.
Si les bâtiments sont ceux que nous connaissons encore aujourd’hui, la fontaine est celle qui précédait l'actuelle. Le sol, par ailleurs, avait bien besoin d'un bon revêtement.      


<=== L'abside de la Collégiale Saint-Martin




















Ici, une vue qui a été prise depuis la rue Gambetta ===> 
en direction de la rue des Carbonnières : nous sommes à l'angle des deux rues, et la bâtisse de droite est celle qui abrite aujourd'hui le magasin de vins Nicolas. La légende qui l'accompagne : "Vers 1910, au fond, le Café d'Orient - Vue d'ensemble". Cette localisation particulièrement difficile à conclure, est, bien sûr, l’œuvre de notre expert M. V., qui, régulièrement, réalise des exploits dans ce domaine pour notre site.
Sans doute voulez-vous des preuves irréfutables ? M. V. nous en propose !

(Doc. Google Street)

(Doc. M. V.)
(Cliquez sur les images pour les agrandir)


ÉNIGME 22 :

Voici une belle photographie ancienne de Brive provenant elle aussi des Archives municipales de Toulouse        ===>

La question est simple : où est-ce ?

Si votre connaissance du vieux Brive ne vous permet pas de répondre tout de suite, voici une piste : sachez que le sujet a déjà été traité en avril 2018, dans un "D'HIER A AUJOURD'HUI", ailleurs sur notre site, à partir d'une image plus récente.

Et la réponse se trouve exceptionnellement ici, vers le bas de cette page : CLICK  .




 
DES PHOTOGRAPHIES DE L'ANCIENNE AGENCE DE PRESSE ROL,
RECUEILLIES SUR GALLICA.BNF.FR

Tous les clichés de ce paragraphe sont datés du 31 août 1926.















Brive dans le lointain. Les clichés ont été pris depuis le sommet d'un des coteaux qui entourent la ville,
peut être depuis le haut de l'actuel chemin du Pouget, à Chanlat.















Vues générales sur Brive

La rue du Docteur Massénat et sa fontaine, le Musée Ernest Rupin, et la Collégiale Saint-Martin dans le fond.

L'avenue de Paris encore pavée, semble-t-il. A gauche l'avenue du XIV juillet,
et le théâtre municipal en arrière-plan


(18 septembre 2020)


 
DES PHOTOGRAPHIES EXTRAITES DE LA PREMIÈRE ÉDITION DE L'OUVRAGE
DE LOUIS DE NUSSAC "NOTRE BONNE CITÉ GAILLARDE"
(Col. JPC)

L'ouvrage de Louis de Nussac publié en 1930 "Notre Bonne Cité Gaillarde" se présente comme un guide "historique et descriptif" de la ville de Brive, une véritable promenade dans les vieilles rues de la cité, parmi les immeubles remarquables dont plusieurs ont disparu ou ont changé d'affectation. Il est illustré de nombreuses photographies d'époque, dont il n'est sans doute pas lui-même l'auteur. Nous en avons sélectionné une douzaine, pour rappeler ces sites disparus, ou présenter des angles de vue originaux de notre ville autour des années 1900.


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Aujourd'hui, à l'angle des rues de la Vendée et Marie-Rose Guillot, cet ancien Hôtel est encore connu sous le nom de "La Tour de Nesle".


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Hôtel des Bruslys : ici, la façade donnant sur la rue Blaise Raynal.





A l'angle de la rue de Corrèze et de la rue Saint Libéral.





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Maison Lalande :
la treille qui de nos jours s'accroche au mur était déjà en place.


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Ancienne
Manufacture Le Clere, boulevard Anatole France.








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Dans le fond, c'est l'actuelle salle d'honneur
de notre Hôtel de Ville. Le bâtiment de droite,
l'église Saint Pierre, n'existe plus.


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Ces bâtiments de la rue Charles Teyssier, réhabilités, abritent aujourd'hui des services municipaux. Les arcatures du premier étage ont été sauvegardées et mises en valeur.




Ci-dessus, maison natale "supposée" du Cardinal (il y en a plusieurs), rue Charles Teyssier. Cette demeure n'existe plus.


La plupart des vieux bâtiments de la rue Basse ont aussi disparu.


<=== Pont du chemin de fer, dit "de la Croix Saint Jacques", vu du coté de l'avenue Jean-Jacques Rousseau et de la rue Pascal. La Croix, de l'autre coté du pont, est l'exemplaire d'origine, aujourd'hui conservé au Musée Labenche. Elle a été remplacée par une copie, installée à quelques distances du tout premier emplacement.











Vierge de Pitié                                                    ===>
Elle se situe dans une niche à hauteur du 30 de la rue Farro. La base Mérimée la décrit ainsi :
"Le corps du Christ est allongé transversalement sur les genoux de la Vierge, sa tête à longue chevelure ondulée, couronnée, est renversée. Il est vêtu d'un court périzonium [NDLR : pagne qui servait de caleçon, durant l'antiquité]. Le bord de la terrasse sur laquelle se déploie en larges plis la robe de la Vierge, est décoré de motifs de zigzag gravés". Ce groupe sculpté est toujours en place, mais en très mauvais état, et en grande partie amputé; en fait il n'en reste pas grand chose, cerné qu'il est par une conduite d'eau de pluie et une multitude de câbles électriques.
(15 juillet 2021)




DES PHOTOGRAPHIES EXTRAITES DES ARCHIVES FAMILIALES
DE NOTRE CONTRIBUTEUR JACQUES FARGE,
AVEC LA COMPLICITÉ INVOLONTAIRE DE L'ARRI
ÈRE-ARRIÈRE-GRAND-ONCLE,
LE PHOTOGRAPHE BRIVISTE JEAN-BAPTISTE BEYNI
É (1847-1924)

La famille Farge, représentée par notre visiteur Jacques Farge, a bien voulu nous autoriser à publier des photographies extraites de ses archives. Le photographe briviste Jean-Baptiste Beynié, leur arrière-arrière-grand oncle, est soit l'auteur des clichés, pour certains, soit leur sujet principal, pour d'autres. Il s'agit d'images sur plaques de verre qui, à notre demande, ont été numérisées par un photographe professionnel.
Nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer Jean-Baptiste Beynié (et même du publier un portrait sur toile de lui) dans deux autre pages où il apparait en sa qualité d'intrépide aéronaute. ici : CLICK, et ici : CLICK.


CINQ PHOTOGRAPHIES DE BRIVE PRISES PAR JEAN-BAPTISTE BEYNIÉ
 




















A gauche, les berges de la Corrèze et le Pont Cardinal en 1898. A droite nous sommes sur le pont lui même,
à la même époque. On repère facilement en bordure de rivière l'édicule de l'octroi, ainsi que la Croix de fer,
autrefois érigée au milieu du pont sur un haut piédestal.
Supprimée en 1929, elle est aujourd'hui conservée au Musée Labenche.


Nous voici ci-dessous sur la Guierle, où semblent cohabiter une foire, le cirque des frères Douchet
avec sa ménagerie et diverses autres attractions. Peut-être à l'époque des Foires Franches ?




















Fin de foire sur la Guierle.


ET LE PHOTOGRAPHE PHOTOGRAPHIÉ !
 
Jean-Baptiste Beynié est ici plus âgé que sur son portrait sur toile que nous avons publié par ailleurs.
Sur la première photo, il est à Brive dans un coin de son studio photographique. La multitude des statues de bronze en arrière-plan nous donne à penser qu'en plus de son travail de photographe et de ses multiples autres activités, il s'adonnait peut-être au commerce de ce genre d'objets.


Il pose ci-dessous en 1902 dans le salon de la résidence secondaire qu'il possédait rue Pluviose, à Saint-Jean-de-Luz (64).



Toujours à Saint-Jean-de-Luz, le voici en promenade près de l'Océan, en 1903.

(15 juillet 2021)


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